Publié le 31/10/2024

Les différentes étapes à respecter pour prendre les meilleures décisions

La prise de décisions est une aptitude qui s’acquiert au terme d’une longue expérience et de réflexions. C’est pourtant une compétence qui embellit le CV des dirigeants et des managers œuvrant à la réalisation d’un projet et même des formateurs qui animent une session de formation. La qualité s’apprend et se partage dans une organisation horizontale en entreprise et dans la vie de tous les jours. Vous pouvez assimiler cette compétence à l’aide de ce guide sur les différentes étapes à respecter pour prendre les meilleures décisions.

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Peser le pour et le contre

La prise de décision démarre sur une comparaison des solutions envisageables : les solutions faciles, difficiles et coûteuses. Listez les suggestions dans un tableau et répartissez dans plusieurs colonnes : les bénéfices, les impacts, les difficultés de concrétisation et le degré de satisfaction client.

L’organisation dans un tableau des inconvénients et des avantages de chaque option facilite l’analyse de toutes les possibilités. Elle passe en revue tous les scénarios. Elle vous permet de prendre les meilleures décisions selon les facteurs, le contexte, la complexité du problème et l’urgence de la situation. Elle anticipe d’autant plus les répercussions possibles.

Savoir s’écouter

Prendre des bonnes décisions revient à savoir s’écouter et savoir ressentir son cœur. L’approche déconseille l’illusion et la limitation à une solution. Elle envisage toutes les possibilités et vous invite à décrypter toutes les données afin de trouver l’équilibre entre les options.

Savoir s’écouter signifie également apprendre à se connaître. Une introspection s’impose donc, mais dans les conditions idéales. La technique appelle à une observation de votre comportement après avoir fait le vide dans votre esprit. Prenez du temps et déchiffrez la réaction de votre corps (resserrement de la gorge, palpitation cardiaque, balancement du corps, monté ou baisse d’énergie…) face à une information. Ces comportements travaillent au service du langage corporel. Ils servent d’indicateurs et fournissent déjà un début de réponse à votre question. Ils vous alertent également de vos préférences.

Par ailleurs, être à l’écoute de soi vous permet de passer de l’état d’inconscience à celui de conscience. Elle vous ouvre l’esprit.

Connaître le style de décision à prendre

Les styles de décisions sont :

  • la prise de décision rationnelle ;
  • la prise de décision créative ;
  • la prise de décision intuitive.

Le choix du style dépend des enjeux et des circonstances :

  • la personnalité du décideur ;
  • la culture d’entreprise ;
  • la localisation géographique de l’entreprise…

La prise de décision rationnelle demeure la meilleure stratégie pour faire des choix réfléchis, car elle démarre sur une réflexion des faits et suit une série d’étapes logiques :

  • mise en situation du problème ;
  • comparaison des situations (situation actuelle et situation souhaitée) ;
  • évaluation des solutions ;
  • test de la décision ;
  • analyse des résultats.

La prise de décision créative illustre l’intelligence collective et l’agilité de groupe, dans un contexte où ces phénomènes conditionnent la pérennité de l’organisation. Elle permet de résoudre un problème difficile de manière efficace. Elle consiste à inviter toute l’équipe à participer au brainstorming.

La troisième approche s’appuie sur l’instinct et le vécu. Elle se révèle indispensable dans un contexte d’urgence, sachant que l’intuition garantit la rapidité de la prise de décisions et la réactivité. Elle vous permet à la fois de gagner du temps et de l’argent. Toutefois, la méthode est truffée de pièges. L’urgence de la situation vous amène à faire des choix risqués. Vous devez donc accepter de gagner ou de perdre (et donc accepter d’être jugé).

Collecter les avis

Il est intéressant de connaître les avis de votre entourage dans la mesure où l’un d’entre eux a déjà vécu une situation similaire. La méthode multiplie les points de vue et offre un regard neuf et varié de votre situation. Elle vous aide ainsi à retrouver les détails qui vous ont échappé. Elle récolte les expériences semblables et vous évite les mauvaises surprises.

Alors, ne lésinez pas sur les échanges et récoltez les talents, la performance et les expériences de vos collaborateurs. Faites le plein d’idées afin d’améliorer votre prise de décisions future.

Anticiper les effets à long terme

Juger si une décision est bonne ou mauvaise revient à anticiper ses effets. N’ayez pas peur d’échouer. Avec du recul, prenez conscience des points importants. Tirez des leçons des évènements passés. Ne vous focalisez pas sur les plaisirs sans lendemain et demandez-vous si :

  • la solution envisagée emprunte la voie que vous souhaitez suivre ;
  • la solution envisagée vous rendra fier dans un futur lointain ;
  • la solution envisagée se transformera en regret.

Sachez anticiper et assumer les conséquences. Si l’initiative s’est soldée par un échec, rebondissez. Sauvez les meubles, apprenez de vos erreurs et envisagez un plan B.

Passer à l’acte et prendre la décision

Identifiez le fonctionnement de votre cerveau. Cette opération appelle à un processus cognitif, dont la complexité repose sur plusieurs paramètres :

  • le moment de l’interrogation (bon moment ou mauvais moment) ;
  • la prise de décision elle-même ;
  • la préparation aux conséquences.
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Chaque individu est limité en matière de raisonnement. Par conséquent, il faut savoir écouter ses émotions et ses sentiments (colère, peur, tristesse, frustration, joie, dégoût, désir…). Ils permettent de décrypter le comportement du corps face à une situation. Le décryptage est essentiel aussi bien lors d’un exercice individuel que dans une dimension collective. Il alerte sur la présence d’une menace ou d’une opportunité. Il vous évite de procrastiner en prétextant attendre le moment opportun pour décider.

Éviter les pièges

Les biais cognitifs sont les pièges habituels dans lesquels tombent les responsables de management amenés à décider. Ce sont les réflexes de pensée qui semblaient logiques, mais qui s’avèrent irrationnels. Parmi les biais cognitifs les plus fréquents se trouvent :

  • le biais d’engagement : débutant sur une erreur et s’achevant sur l’entêtement de rattraper le coup ;
  • le biais de confirmation : retenir les éléments qui convergent vers une préférence ;
  • l’effet de halo : le jugement d’une situation selon la première impression.

Ces éléments sont des éléments perturbateurs qui, à la longue, paralysent l’esprit et représentent un frein à l’implication. L’élaboration d’un processus rationnel avant la prise de décision vous permet heureusement de les contourner.

Être indécis

L'indécision peut être considérée à la fois comme un obstacle et comme une étape cruciale dans le processus de prise de décision. C'est un moment où l'on pèse les différentes options, en évaluant leurs avantages et inconvénients respectifs. Être indécis ne signifie pas nécessairement un manque de résolution ou de courage, mais plutôt une prise de conscience de l'importance de la décision à venir et de ses conséquences potentielles. Dans cette phase, il est essentiel de reconnaître et d'accepter son hésitation comme un signal indiquant la nécessité d'une réflexion plus approfondie.

Pour naviguer efficacement à travers l'indécision, il est conseillé de prendre du recul et d'élargir sa perspective. Cela peut impliquer de rechercher des informations supplémentaires, de consulter des experts ou des personnes de confiance, ou encore de prendre le temps de réfléchir aux valeurs et objectifs personnels qui devraient guider la décision. Il est également utile de se fixer une échéance raisonnable pour prendre une décision, afin d'éviter la paralysie par l'analyse.

Une approche constructive de l'indécision comprend également la pratique de la pensée critique et de l'auto-questionnement. Se demander pourquoi on hésite entre certaines options peut révéler des peurs sous-jacentes, des attentes irréalistes ou des conflits de valeurs qui doivent être adressés avant de pouvoir prendre une décision éclairée.

L'indécision, bien gérée, peut donc devenir une étape valorisante, permettant d'assurer que toutes les options ont été dûment considérées et que la décision finale est la plus alignée possible avec les objectifs et valeurs personnels. En reconnaissant l'indécision comme une partie intégrante du processus décisionnel, on peut la transformer en un outil puissant pour prendre des décisions réfléchies et judicieuses, plutôt que de la voir comme un signe de faiblesse ou d'incapacité à agir.

Et surtout, allez de l’avant ! Ne restez pas bloqué sur une décision ou un événement. N’oubliez pas que votre vie sera composée d’une multitude de décisions à prendre vous menant vers divers scénarios et que bien au contraire celle-ci ne s’arrêtera pas, même si vous pensez avoir pris la mauvaise décision après coup. La vie continue !

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