Ce qu’il faut savoir sur le brainstorming.

Publié le 28/11/2024

Le brainstorming est une démarche de résolution de problèmes fondée sur la génération d’idées. Apparu en 1940, la technique est l’œuvre d’Alex Osborn. Le théoricien du raisonnement créatif et publicitaire américain constate que la capacité d’un groupe à produire des idées se révèle plus efficace qu’une réflexion individuelle. Son analyse aboutit à la naissance d’une méthode de réflexion collective qui se détache des influences et des préjugés dans le but de résoudre un problème. Le théoricien estime ainsi que les solutions efficaces découlent d’une réflexion de groupe dans une analyse logique.

Le brainstorming démarre sur une réunion d’équipe, lors de la phase d’idéation. Au cours de la séance, chaque participant est invité à parler. Après la génération d’idées viennent la discussion et le tri des solutions viables et réalisables.

Selon la méthode, la génération d’idées permet de trouver des solutions innovantes en mesure de résoudre des problèmes complexes.

La technique encourage la participation des acteurs. Les collaborateurs sont libres d’interagir sans craindre le jugement des autres. Elle favorise ainsi la cohésion, même si le travail en groupe n’empêche pas la réflexion individuelle.

La technique n’impose aucune règle de fonctionnement. La réflexion est au cœur du processus. Dans un souci d’organisation, il faut suivre un scénario bien précis pour trouver des idées créatives par brainstorming.

L’implication des membres qui composent l’équipe est un prérequis au succès du brainstorming d’équipe. L’enjeu est de collecter un maximum de données en comptant sur l’originalité des perspectives. Puis, l’amalgame des idées enrichit la base et aboutit à une solution viable à long terme.

La liberté de pensée est aussi fondamentale. Les participants ne doivent ressentir ni contrainte ni pression. Cette manière de penser qui renvoie au « freewheeling » veut que toute suggestion soit la bienvenue.

Par ailleurs, les critiques destructives n’ont pas leur place dans une séance de brainstorming. Toutes les idées, aussi saugrenues soient-elles, peuvent faire l’objet d’une analyse collective.

L’avantage principal du brainstorming réside dans la capacité des participants à résoudre un problème en un temps record. La génération d’une multitude d’idées novatrices, le rallongement de la liste des réponses et la diversité des opinions enrichissent la base de données des solutions.

L’instauration d’un climat de confiance est primordiale. La salle de travail est aménagée de sorte à mettre les participants dans l’ambiance, à leur aise et en sécurité. Cette précaution encourage l’expression et la communication d’idées sans filtre. Elle est d’autant plus indispensable pour entretenir le capital confiance.

Pour finir, la participation active des membres permet de comprendre les pensées de chacun. L’équipe apprend à se connaître et à identifier les forces et le talon d’Achille de chacun.

L’innovation est un point fort du brainstorming. Le climat instauré est favorable à la liberté de pensée, la créativité et la spontanéité. La diversité des profils contribue d’autant plus à l’efficacité de la technique.

Lors des réflexions, les membres répondent à la question : « que faire dans un tel cas ? ». Cette interrogation amène à réfléchir à une situation sous différents angles et en fonction du regard de l’expert. La réflexion qui en découle sera holistique.

La mise en place d’une technique de brainstorming se divise en six étapes :

Le choix de l’équipe ;
La définition des règles ;
L’explication du problème ;
La liste des idées ;
Le tri des idées ;
La sélection des solutions.

L’équipe se compose de 4 à 10 membres, mais varier les profils, c’est enrichir la réflexion.

Les règles de bases sont expliquées : la durée de la séance (dépendant du nombre de participants), la date et l’heure, le fonctionnement, les interdits…

L’animateur détaille le problème de manière à donner une vision claire de la situation. Il projette aussi l’objectif final de la séance pour éviter aux participants de s’égarer.

Dans la phase créative, il ne lésine pas sur les méthodes d’animation, son rôle étant d’inciter la participation de tous les membres et d’encourager la spontanéité.

Les idées sont listées dans un bloc-notes, puis triées dans un tableau blanc.

La dernière phase consiste à faire une liste des meilleures idées, selon les avis des participants, par ordre croissant ou décroissant.

L’efficacité des méthodes de brainstorming n’est plus à faire :

Le brainstorming inversé : propose aux participants de réfléchir aux problèmes susceptibles de survenir et non aux solutions dans le but d’anticiper les obstacles ;
Le starbursting encourage les membres à poser les questions plutôt qu’à trouver les réponses ;
L’idéation rapide ou le brainwriting : invite les membres à écrire les solutions proposées afin de préserver leur anonymat ;
La méthode des 5 « pourquoi » creuse et approfondit les causes du problème par la question « pourquoi » jusqu’à obtenir la réponse ultime ;
Le figuring storming : consiste à se mettre à la place de quelqu’un pour réfléchir à la manière dont il pourrait gérer le problème. La technique permet de prendre du recul et d’éviter les préjugés.