Publié le 19/02/2025

Le self-management

Le self mangement se résume à la maîtrise des compétences en autogestion. Le mode de gouvernance approfondit les soft skills ou les compétences transversales favorables au contrôle des actions, des émotions et du comportement. C’est pourquoi le concept intéresse les dirigeants et les managers, sachant que ces qualités sont un gage de l’organisation professionnelle. Comment mettre en œuvre le self management ?

Décrypter le self-management

Connu sous les appellations d’autogestion et d’autocontrôle, le self management est une forme de gestion personnelle.

Comment se définit le self-management ?

Le self management ou l’autogestion est une branche du développement personnelle qui se concentre sur le contrôle cognitif. Sa finalité est d’avoir la mainmise sur les émotions et les comportements afin de viser l’excellence aussi bien sur le plan personnel que professionnel.

Ce courant managérial a le vent en poupe dans la formation professionnelle, car son mécanisme facilite l’acquisition de connaissances. Néanmoins, il se préoccupe aussi des problématiques existentielles, à savoir le bien-être et l’épanouissement.

Sa mise en place requiert de la minutie et génère la responsabilisation des individus.

Un homme se pose une question

Pourquoi recourir au self-management ?

Le self management ou l’autogestion est une branche du développement personnelle qui se concentre sur le contrôle cognitif. Sa finalité est d’avoir la mainmise sur les émotions et les comportements afin de viser l’excellence aussi bien sur le plan personnel que professionnel.

Ce courant managérial a le vent en poupe dans la formation professionnelle, car son mécanisme facilite l’acquisition de connaissances. Néanmoins, il se préoccupe aussi des problématiques existentielles, à savoir le bien-être et l’épanouissement.

Sa mise en place requiert de la minutie et génère la responsabilisation des individus.

  • La collaboration : résulte de l’effondrement de la hiérarchie traditionnelle qui fait place à la collaboration horizontale (la coopération entre tous les niveaux hiérarchiques) ;
  • La communication : est le fruit de la transparence et du partage ainsi que du climat de confiance qui règne au sein de l’organisation ;
  • Le sentiment d’équité survient quand les collaborateurs sont placés sur le même pied d’égalité, qu’ils ont droit au même traitement et doivent répondre aux mêmes obligations ;
  • La productivité: naît du bien-être du collaborateur qui s’éloigne du turn-over, ce qui booste la rentabilité ;
  • L’autonomie professionnelle : est la dernière ligne droite après la responsabilisation des collaborateurs développée par leur motivation personnelle et leur engagement envers l’entreprise ;
  • La fidélisation est la conséquence évidente de l’autonomie, de la liberté et du sentiment de stabilité au sein de l’organisation.

Quelles sont les compétences associées au self management ?

Les compétences-clés relatives au self-management assurent l’organisation et le bon déroulement du travail.

La gestion du temps

Gestion du temps seul

La gestion du temps est la meilleure des capacités managériales, car elle est la clé de tous les bienfaits : efficacité professionnelle, productivité et équilibre travail-vie privée. Sa maîtrise commence par l’adoption de quelques bonnes pratiques au quotidien :

  • Etablir, en début de journée, une liste des tâches à exécuter pour la journée, voire pour la semaine ;
  • Imaginer les tâches à accomplir selon un ordre de priorité ;
  • Planifier les objectifs quotidiens dans la limite du raisonnable

Cette combinaison évite la procrastination tout en effaçant le stress et en amenuisant le risque de burnout.

L’adaptabilité et la résilience

Apprendre à être flexible demande de nombreuses années de travail, qui peut se réduire à quelques séances de formation grâce aux self-management. L’adaptabilité cultive chez le collaborateur une série de facultés managériales : un sentiment d’éveil constant, un esprit critique, une anticipation des changements et une grande capacité d’analyse. Ces qualités sont inestimables en management car elles orientent la prise de décision, indispensable pour diriger une équipe dans les meilleures conditions.

La résilience désigne la capacité à surmonter les défis et à s’accommoder aux changements au sein de l’organisation. La qualité occupe une place prépondérante dans un climat de travail instable où les projets n’ont de cesse d’évoluer (fluctuation du marché, changement des besoins, concurrence…).

Comment exploiter le self management à des fins professionnelles ?

Mettre en pratique le self management afin d’en acquérir toutes les compétences constitue un défi. La tâche se scinde en plusieurs sous-objectifs.

Booster la confiance des collaborateurs

Avoir confiance en soi

Pour gagner la confiance des collaborateurs, instaurez un climat de confiance. Pour ce faire, limitez à de simples méthodes comme : mettre en place un règlement flexible et adapté, réduire les restrictions au strict minimum (surveillance, horaires…).

Certes, aucune entreprise n’échappe aux incidents, aux vols et à toutes les formes de délinquance, et il n’est pas ici question d’angélisme ou de naïveté. Cependant, l’objectif est de développer la confiance au sein du groupe et le respect de soi, des biens et d’autrui.

Cette capacité à vouer une confiance aux autres déclenchera chez eux respect, la responsabilité et le sentiment d’appartenance dans l’organisation.

Structurer l’équipe en réseau

L’organisation pyramidale n’a plus sa place dans le self management. Pour rappel, il s’agit de la structuration selon laquelle une entité est prédominante pendant que le reste du groupe est réduit à l’obéissance. Ce modèle managérial a cédé sa place à la structure en réseau.

Cette nouvelle organisation consiste en un ensemble de petites structures autonomes qui interagissent entre eux de sorte à créer un maillon. La structure prend la forme de petites entreprises génératrices de valeurs qui communiquent et forment un puissant réseau.

Responsabiliser les individus

Le bon fonctionnement d’une organisation demande la responsabilisation des collaborateurs qui la composent, à condition que chacun accepte son rôle. Pour les en convaincre, un échange dynamique est de mise lors de la délégation des tâches. Le dialogue garantira :

  • Les explications concernant les défis et les contraintes ;
  • La compréhension de la tâche ;
  • L’établissement des objectifs ;
  • Le rendu final attendu ;
  • Les conséquences qui en découlent.

C’est notamment dans un environnement bienveillant que le manager pourra convaincre les collaborateurs de s’adonner à leur tâche respective. Toutefois, son rôle ne se limite pas à la persuasion. Il a également le devoir de les assister dans leur exécution par tous les moyens : formation, atelier…

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